boite a merveille
Les personnages du roman.
Texte envoyé par ayoub laarej
L'enfant : sidi Mohammed :le narrateur,enfant de 6 ans,fils unique de lala zoubida et sidi abdesslam ,grand rêveur qui souffre de la solitude.
La mère : lala zoubida :elle prétend descendre du prophète,elle est fière de ses origines,femme au foyer, supertisieuse,bavarde,maligne.
Le père : un artisan d'une quarantaine d'années très serein.
Abdallah l'épicier : L'enfant s'imagine qu'il lui raconte des histoires. Mais l'enfant ne le connait pas réellement. C'est son père qui lui en a parlé
Drisse el aouad : le voisin qui habite le premier étage, c'est le mari de Rahma.
Moulay el arbi el alaoui : le mari de lala aicha
Sidi abderahman: coiffeur et père de le deuxième épouse de Moulay el arbi el alaoui
la chouaffa : tante Kenza, la principale locataire, elle habite le rez-de- chaussée.
Lala Aicha : chrifa, grande amie de lala zoubida.
Rahma : une voisine, elle habite le premier étage.
Zineb : fille de Rahma et Driss, le narrateur la déteste..
la boite à merveilles : véritable ami de sidi Mohammed
Publié par PREMIERESBAC789 à 02:31:10 dans LA BOITE A MERVEILLES
EXAMENs BLANCs
POUR PREPARER LES EXAMENS REGIONAUX
Epreuve1
La kissaria, rendez-vous de toutes les élégantes de la ville, me parut contenir les fabuleux trésors de Soleiman, fils de David. Des caftans de drap amarante, des gilets précieusement ornementés de passementeries et de boutons de soie, des djellabas en voile de laine, des burnous somptueux voisinaient avec des tulles irisés comme des toiles d'araignée sous la rosée, des taffetas, des satins moirés et des cretonnes aux couleurs sauvages.
Le gazouillis des femmes prêtait à ce lieux je ne sais quelle atmosphère d'intimité. Les marchands ne ressemblaient pas à ceux des autres souks. La plupart étaient des jeunes gens, beaux de visage, très soignés dans leur mise, courtois dans leur langage. Ils ne se mettaient jamais en colère, faisaient montre d'une patience sans limite, se dérangeaient pour montrer à une cliente une étoffe posée sur le plus haut rayon, dépliaient la pièce, la repliaient pour la remettre à sa place, la cliente ayant déniché sous une pile de soie, une étoffe qui lui plaisait mieux.
Nous fîmes cinq ou six boutiques avant d'acheter trois coudées de cotonnade blanche. Elle devait servir à me faire confectionner une chemise. C'était de la cotonnade de bonne qualité, la qualité « Poisson ». Ma mère ne voulait pas d'autre marque. Le marchand nous montra, imprimé en bleu sur une assez grande longueur de la pièce, un poisson avec toutes ses écailles. Le cérémonial du marchandage dura beaucoup moins que lorsqu'il fallut payer le gilet rouge à soutaches.
Nous nous arrêtâmes devant une dizaine de magasins. Les marchands s'empressaient de nous montrer des piles de gilets de ma taille. Toutes les nuances de rouge défilaient sous nos yeux ; aucune ne correspondait au ton que désirait ma mère. Finalement elle fixa son choix sur un gilet cerise abondamment orné de serpentins et de fleurons en passementerie, légèrement plus foncée que le tissu.
Elle m'enleva la djellaba , m'essaya le gilet, me le boutonna jusqu'au cou, s'éloigna pour se rendre compte de l'effet, me fit signe de tourner à droite, puis de tourner à gauche, mit un temps infini à le déboutonner, en fit une boule qu'elle fourra brusquement entre les mains du marchand.
-Cet article te plaît-il ?
-C'est le prix qui décidera, répondit ma mère.
- Alors je te prépare le paquet ; aux clients sérieux, je consens toujours un rabais. Ce gilet vendu couramment cinq réaux, je te le laisse pour quatre réaux seulement
-Coupons court à toutes discussion, je t'en offre deux réaux.
In La Boite à Merveilles
COMPREHENSION
1) Situez le passage dans l'œuvre dont il est extrait
2) A quel genre appartient ce texte ? relevez des indices qui le montrent
3) De quels trésors fabuleux parle le narrateur ?
4) Relevez du deuxième paragraphe une métaphore et expliquez la.
5) Comment le narrateur décrit-il les marchands de la kissaria ?
6) Qu'est ce que la mère acheta pour son enfant ?
7) Comment vous estimez la capacité de la mère à marchander ? justifiez
8) La scène de marchandage entre la mère et le marchand diffère-t-elle des scènes de marchandage dans les souks marocains d'aujourd'hui ? Expliquez
PRODUCTION ECRITE
Les coutumes marocaines imposent l'achat des vêtements neufs aux enfants à l'occasion des fêtes religieuses. Racontez un souvenir où vous êtes sortis avec vos parents acheter de nouveaux habits tout en décrivant la kissaria et les scènes de marchandage
Epreuve2
J'ai levé les yeux en tressaillant. Je n'étais plus seul dans la cellule. Un homme s'y trouvait avec moi, un homme d'environ cinquante-cinq ans, de moyenne taille ; ridé, voûté, grisonnant ; à membres trapus ; avec un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage ; sale, en guenilles, demi-nu, repoussant à voir .
Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. Si la mort pouvait venir ainsi !
Nous nous sommes regardés quelques secondes fixement, l'homme et moi ; lui, prolongeant son rire qui ressemblait à un râle ; moi, demi-étonné, demi-effrayé.
– Qui êtes-vous ? lui ai-je dit enfin.
– Drôle de demande ! a-t-il répondu. Un friauche.
– Un friauche ! Qu'est-ce que cela veut dire ?
Cette question a redoublé sa gaieté.
– Cela veut dire, s'est-il écrié au milieu d'un éclat de rire, que le taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines, comme il va faire avec ta tronche dans six heures. Ha ! ha ! il paraît que tu comprends maintenant.
En effet, j'étais pâle, et mes cheveux se dressaient.
C'était l'autre condamné, le condamné du jour, celui qu'on attendait à Bicêtre, mon héritier
Il a continué :
– Que veux-tu ? voilà mon histoire à moi. Je suis fils d'un bon peigre ; c'est dommage que Charlot* ait pris la peine un jour de lui attacher sa cravate.
C'était quand régnait la potence, par la grâce de Dieu. À six ans, je n'avais plus ni père ni mère ; l'été, je faisais la roue dans la poussière au bord des routes, pour qu'on me jetât un sou par la portière des chaises de poste ; l'hiver j'allais pieds nus dans la boue en soufflant dans mes doigts tout rouges ; on voyait mes cuisses à travers mon pantalon. À neuf ans, j'ai commencé à me servir de mes louches*, de temps en temps je vidais une fouillouse*, je filais une pelure* ; à dix ans, j'étais un marlou*. Puis j'ai fait des connaissances ; à dix-sept, j'étais un grinche*.Je forçais une boutanche, je faussais une tournante*. On m'a pris. J'avais l'âge, on m'a envoyé ramer dans la petite marine*.
In le Dernier Jour d'un Condamné
COMPREHENSION
1) Situez le passage dans l'œuvre dont il est extrait.
2) Présentez en quelques lignes l'auteur cet cette œuvre.
3) Qui est l'autre personnage qui entra dans la cellule avec le condamné ? comment est-il décrit ?
4) « Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. » Quelle est la figure de style utilisée dans cette phrase.
5) Relevez une phrase écrite en argot qui veut dire : La guillotine coupera ma tête dans six semaines.
6) Pourquoi l'autre condamné est-il resté sans père à l'âge de six ans ?
7) Quel est le niveau de langue utilisé par l'autre condamné ?
PRODUCTION ECRITE
Victor Hugo pense qu'en condamnant un criminel à mort, on condamne avec lui d'autres personnes innocentes : ses enfants par exemple. Partagez vous la même position que Hugo ?
REPONSES DE L'EPREUVE1
1)Le passage est extrait du roman autobiographique la Boite à Merveilles du romancier marocain d'expression française Ahmed Sefrioui( 1915/2004) . Ce roman, paru en 1954, raconte les souvenirs d'enfance du narrateur Sidi Mohamed. Il relate ces souvenirs sous forme d'un album .Parmi ces souvenirs, on note celui de l'Achoura où tout le monde s'y prépare activement pour célébrer cette fête au M'sid comme en famille. Lalla Zoubida emmène son fils à la kissaria pour lui acheter des vêtements neufs.
2) Le texte est du genre autobiographique. Il s'agit d'un roman autobiographique où le narrateur nous raconte une partie de sa vie( l'enfance). L'emploi du pronom personnel « je » le prouve
3) Le narrateur évoque les trésors fabuleux en parlant des caftans de drap amarante, des gilets précieusement ornementés de passementeries et de boutons de soie, des djellabas en voile de laine, des burnous somptueux voisinaient avec des tulles irisés comme des toiles d'araignée sous la rosée, des taffetas, des satins moirés et des cretonnes aux couleurs sauvages.
4) La métaphore du deuxième paragraphe est : le gazouillis des femmes. Ici les femmes sont comparées à des oiseaux qui gazouillent. La comparaison se fait sans outil et sans comparant. Il s'agit donc de métaphore
5) Les marchands de la kissaria pour la plupart étaient des jeunes gens, beaux de visage, très soignés dans leur mise, courtois dans leur langage. Ils ne se mettaient jamais en colère, faisaient montre d'une patience sans limite, se dérangeaient pour montrer à une cliente une étoffe posée sur le plus haut rayon, dépliaient la pièce, la repliaient pour la remettre à sa place.
6) Elle lui acheta trois coudées de cotonnade blanche et un gilet rouge à soutaches.
7) La mère marchande bien. Elle ne se laisse pas impressionner par le marchand et offre la moitié du prix tout en refusant de poursuivre le marchandage si son offre est rejetée
8) La scène de marchandage insérée dans le texte ne diffère en rien des scènes qu'on peut voir quotidiennement dans les souks marocains. Nos femmes sont réputées par leurs manières minutieuses de marchander
REPONSES DE L'PREUVE 2
1) Le texte est extrait du roman à thèse intitulé le Dernier Jour d'un Condamné , paru en 1829, du célèbre écrivain français Victor Hugo ( 1802/1885). Le personnage principal, un condamné à mort, est transféré de sa cellule à Bicêtre à la Conciergerie, le jour où il sera exécuté. Il y rencontre un vieux condamné .
2) Victor Hugo est l'un des immenses écrivains français de tous les temps. C'est un écrivain polyvalent : il est romancier, dramaturge, poète et essayiste . Il est le chef de file de l'école romantique. Il est né à Besançon en 1802 et mort à Paris en 1885 laissant derrière lui une œuvre riche à l'image de :Les Misérables, les Contemplations, Notre Dame de Paris, Ruy blas, le Roi s'amuse...
3) Le personnage qui entra dans la cellule fut est un vieux condamné d'environ cinquante cinq ansde moyenne taille ; ridé, voûté, grisonnant ; à membres trapus ; avec un regard louche dans des yeux gris, un rire amer sur le visage ; sale, en guenilles, demi-nu, repoussant à voir
4) « Il paraît que la porte s'était ouverte, l'avait vomi, puis s'était refermée sans que je m'en fusse aperçu. » Il s'agit d'une personnification ( vomi ) ( le verbe vomir est utilisé dans un sens métaphorique - on peut dire aussi qu'il s'agit d'une métaphore)
5) La phrase en argot qui veut dire : La guillotine coupera ma tête dans six semaines c'est : le taule jouera au panier avec ma sorbonne dans six semaines
6) Le vieux condamné est resté sans père à l'âge de six ans parce que son père était exécuté suite à une condamnation à mort
7) Le condamné utilise l'argot dans son doiscours (L'argot fait partie du niveau familier)
Publié par PREMIERESBAC789 à 14:17:30 dans LA BOITE A MERVEILLES | Commentaires (4) | Permaliens
langue :
Le discours indirect libre
Comme le discours direct, il rapporte exactement les paroles ou les pensées, mais sans indiquer un changement du système d'énonciation. ( du récit au discours)
Le discours indirect libre supprime les guillemets, marques du discours direct, et les temps des verbes deviennent ceux du discours indirect, sans subordination ( que, si, de...). De ce fait, il est parfois difficile d'établir la distinction entre ce qui appartient au locuteur premier, et ce qui appartient au locuteur second. Souvent, il vient après un discours indirect introduit par « que », ou après une remarque sur l'état d'âme du personnage; c'est alors un moyen de le repérer.
Comme le discours direct, il donne au personnage de la présence, et le caractérise. Mais il permet aussi de conserver cette présence même lorsqu'il s'agit d'un propos général prononcé par aucune personne particulière, mais représentatif d'un groupe, d'un type social.
Lorsque le discours indirect libre rapporte longuement la pensée d'un personnage, on parle cependant de monologue intérieur.
Par exemple:
Ses propos avaient été clairs. Il viendrait le lendemain et personne ne pourrait l'empêcher.
Elle réussit enfin à les informer. Elle avait égaré Zineb ,perdue dans la foule (la Boite à Merveilles )
Pensée du jour
Pensée du jour:
Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.
Frank Irving Fletcher
le champ sémantique
Le champ sémantique est l'ensemble des différentes significations d'un même mot dans les différents contextes où il se trouve.C'est le contexte qui nous permet d'attribuer une signification à un mot. Dans chacune des expressions, le même mot a un sens précis différent :
Ex : pièce 1. Espace habitable d'un logement délimité par des murs ou des cloisons.
Un appartement de trois pièces (ou un trois-pièces).
2. Morceau de métal plat, génér. façonné en disque, et servant de valeur d'échange, de monnaie.
Une pièce de cinq dirhams
3. Ouvrage dramatique.
Antigone et une pièce de Jean Anouilh.
4. Document écrit servant à apporter une information, à établir un fait, etc.
Les pièces d'un dossier. Pièces justificatives...
Champ lexical
Champ lexical n. m.
Un champ lexical regroupe un ensemble de mots qui désignent des réalités ou des idées appartenant au même thème. Le champ lexical renseigne donc sur le thème du texte.
Ex: « Bombarder », « guerre », « ennemi », « soldat », « invasion » appartiennent au champ lexical de la guerre.